La BI comme Intégrateur

La BI est l'outil de pilotage par excellence de la performance.

 

La BI est parfois considéré comme un outil IT parmi d'autres. Or il n'en est rien, pour deux raisons principalement :

  • D'une part parce que la BI contient en elle-même sa propre dynamique : Il ne s'agit pas d'un simple outil informatique passif, mais au contraire il possède dans son ADN la capacité d'évoluer.

 

Prenons le cas par exemple d'une entreprise qui dispose d'un système BI, mais une nouvelle application pour le Département Marketing doit maintenant être intégrée. L'architecture BI pourra évoluer "naturellement" pour prendre en compte cette nouvelle application  (fonction ETL).

  •  D'autre part parce que la BI possède une "capacité" d'intelligence propre : Par exemple dans l'architecture d'un système BI, la fonction "DataMining" assure ce rôle, puisque cette fonction est capable d'analyser des données afin de les interpréter et proposer des scénarios possibles. Dans le futur on peut penser que la fonction "DataMining", "Intelligence Artificielle" de la BI, concernant les données internes, devrait se développer considérablement.

La BI constitue la clé de voûte de la pyramide.

Comme déjà évoqué, l'architecture du système de "pilotage" d'une entreprise est par nature pyramidale, c'est à dire synthétique et aligné :

 

  • Synthétique dans la mesure plus on progresse dans l'entreprise, à partir des activités opérationnelles, en passant par les activités de pilotage financier ou managériale, jusqu'aux activités stratégiques, la BI doit permettre de satisfaire ces différents besoins suivant les niveaux correspondants.
  • Aligné signifiant que l'on doit maintenir tout au long des processus de décision la cohérence. Cohérence inter-départements ou inter-fonctions, cohérence inter-systèmes (L'exemple typique est celui de l'alignement entre système comptable et système de gestion : La BI a comme vocation de rétablir cette cohérence de base).

La BI constitue le ciment de l'entreprise.

 

Certains ont coutume de penser que l'IT ne crée pas de valeur en soi mais constitue en revanche une charge pour l'entreprise.

 

Bien au contraire, la BI crée directement de la valeur et constitue en elle-même un centre de profit.

 

La raison en découle directement de la définition de la BI, puisqu'elle contribue directement au pilotage de l'entreprise, en lui permettant de délivrer ses propres résultats et d'atteindre ses finalités (produits, services, qualité, résultats financiers, etc...).

 

En d'autres termes on peut considérer qu'à chaque résultat délivré par l'entreprise est attaché une "séquence BI", qui constitue ainsi le ciment "informatif décisionnel" de l'intégrité de l'entreprise.

Le paradoxe de la BI

 

Le paradoxe de la BI est que cet outil qui doit être perçu comme une aide à la décision, l'est parfois comme un outil de contrôle, et de ce fait rend sa mise en oeuvre "compliquée".

 

C'est la différence culturelle qui existe entre le "contrôle" de l'univers anglo-saxon, avec un contrôle conçu comme une "aide à la décision", et l'univers traditionnel avec un contrôle " vérification".

 

Ces aspects devraient s’atténuer au fur et à mesure de l'évolution de la maturité managériale des entreprises.