La BI est l'outil de pilotage par excellence de la performance.
La BI est parfois considéré comme un outil IT parmi d'autres. Or il n'en est rien, pour deux raisons principalement :
Prenons le cas par exemple d'une entreprise qui dispose d'un système BI, mais une nouvelle application pour le Département Marketing doit maintenant être intégrée. L'architecture BI pourra évoluer "naturellement" pour prendre en compte cette nouvelle application (fonction ETL).
La BI constitue la clé de voûte de la pyramide.
Comme déjà évoqué, l'architecture du système de "pilotage" d'une entreprise est par nature pyramidale, c'est à dire synthétique et aligné :
La BI constitue le ciment de l'entreprise.
Certains ont coutume de penser que l'IT ne crée pas de valeur en soi mais constitue en revanche une charge pour l'entreprise.
Bien au contraire, la BI crée directement de la valeur et constitue en elle-même un centre de profit.
La raison en découle directement de la définition de la BI, puisqu'elle contribue directement au pilotage de l'entreprise, en lui permettant de délivrer ses propres résultats et d'atteindre ses finalités (produits, services, qualité, résultats financiers, etc...).
En d'autres termes on peut considérer qu'à chaque résultat délivré par l'entreprise est attaché une "séquence BI", qui constitue ainsi le ciment "informatif décisionnel" de l'intégrité de l'entreprise.
Le paradoxe de la BI
Le paradoxe de la BI est que cet outil qui doit être perçu comme une aide à la décision, l'est parfois comme un outil de contrôle, et de ce fait rend sa mise en oeuvre "compliquée".
C'est la différence culturelle qui existe entre le "contrôle" de l'univers anglo-saxon, avec un contrôle conçu comme une "aide à la décision", et l'univers traditionnel avec un contrôle " vérification".
Ces aspects devraient s’atténuer au fur et à mesure de l'évolution de la maturité managériale des entreprises.